(Association Loi 1901)

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Théâtre d'Ailleurs


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  Notre dernier spectacle


La Compagnie du Théâtre d'Ailleurs a déjà eu le plaisir de vous présenter :


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Novembre
2009 à Février 2010 :

Dans le cadre du cycle "August Strindberg" au Théâtre du Nord-Ouest, des membres de la compagnie ont interprété :

Doit et Avoir


Septembre
2008 à Mars 2009 :

L'ile des esclaves

L'ILE DES ESCLAVES

de Marivaux

avec
Jacques DUVAL
Loïc GAUTELIER
Francis LAVAINNE
Gaëlle MORVAN
Delphine ROTONDI

Mise en scène: Loïc GAUTELIER

Tarif normal : 12 euros. Réduit : 10 euros (Entrée du jardin gratuite)

Mercredi 17 et 24 septembre 2008 à 14h00

Samedi 4 et 11 octobre 2008 à 16h00

Dimanche 5 octobre 2008 à 16h00   

Au Jardin des Serres d'Auteuil - Pavillon des azalées
1, Avenue Gordon-Bennett - 75016 Paris
(Métro Porte d'Auteuil)
L'ile des esclaves continue ! trois nouvelles représentations :

- Le mercredi 18 février 2009 à 19h30 au Centre Paul et Liliane Guinot
  24, Boulevard Chastenet de Gery 94800 Villejuif (Métro Villejuif - Léo Lagrange)

- Le mercredi 4 mars 2009 à 17h00 à l'espace A.G.O.P.
  8, rue d'Estienne d'Orves - 93310 Le Pré Saint-Gervais

- Le dimanche 29 mars 2009 à 15h00 à l'espace A.G.O.P.
    (suivi d'un goûter-rencontre avec les comédiens)

  8, rue d'Estienne d'Orves - 93310 Le Pré Saint-Gervais
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Serres d'AuteuilSerres d'AuteuilPavillon des azalées
MarivauxMarivauxMarivaux



"Après quelques représailles d'insolence et de vexations, bientôt le bon naturel l'emporte ; maîtres et valets se réconcilient et l'on s'embrasse. Ce sont les saturnales de l'Age d'Or. Cette petite pièce de Marivaux est presque à l'avance une bergerie révolutionnaire de 1792. La nature humaine n'y est pas creusée assez avant ; on y voit du moins le faible de l'auteur et son goût pour ce genre de serviteur officieux, voisins des maîtres."
                                                                                                                Sainte Beuve - Causeries du lundi,
                                                                                                                Tome IX, 23 janvier 1854.
 

L'empathie, maître (!) mot qui guidera cette pièce de Marivaux. Nulle question de "changer l'ordre des choses", nulle utopie de Thomas More ou République Platonicienne dans cette pièce, où le théâtre est représenté par le théâtre. En effet, le travestissement marivaudien est à son comble, puisque les rôles sont distribués devant nos yeux. Travestissement éphémère puisque comme une injonction envers les maîtres réels à mieux traiter leur domesticité, menace prudente puisque l'île n'existe nulle part, les choses redeviennent vite normales. Une égalité humaine que prône Marivaux comme l'apparition des Lumières qui l'y encourage, mais pas contre l'ordre existant seulement contre les comportements. Et le risque de punition dans l'au-delà, en ce sens qu'il ne s'agit pas de projet politique ou idéologique mais d'un rappel à l'ordre moral et religieux. Pourtant un mot est lâché à deux reprises dans la pièce : république.
 
L'humiliation d'Euphrosine et la souffrance affichée de celle-ci, feront prendre conscience à Arlequin que toute maltraitance est inacceptable. Le jeu d'empathie s'inverse : la séduction de la jeune femme, assurée par la puissance de son verbe et le désarmement d'Arlequin lorsqu'elle lui oppose une défense efficace, lui conserve son rang et sauve son honneur. Un des rares apartés dramatiques de cet ensemble qui reste, malgré tout, comique.
 
Contrairement à la volonté jusqu'au-boutiste toute révolutionnaire de Cléanthis, modérée par le sage Trivelin ("point de vengeance") et un Arlequin que le jeu n'amuse plus, finit par accepter sa situation et affirme qu'un amour dépouillé est seul vainqueur.
 
Trivelin, gouverneur de l'île qui distribue les rôles et annonce la mise en scène, avec pour décor cette île, retour à la nature, annulation de tout apprêt, de toute cour, de toute étiquette. Il est tour à tour, maître du jeu, juge et médecin prescrivant un traitement de trois années, puis de deux jours et pour finir... d'une heure devant nos yeux.    
 
L'incitation, comme conclusion, d'un Marivaux qui écrira en 1717 dans une "lettre sur les habitants de Paris" : "Etre né sans noblesse, acquiescer de bonne grâce au droit qu'on a donné au noble, sans envier son état, ni rougir du sien propre : cela est plus beau que d'être noble, c'est une raison au-dessus de la noblesse". "L'honnête homme" a le devoir de se comporter avec générosité, pas de renverser l'ordre établi (générosité prodigue qui ruinera Marivaux dans sa vie privée).
 
La pièce obtint, lors de sa première représentation le 5 mars 1725, par les comédiens de l'Hôtel de Bourgogne, un grand succès (le plus grand que l'auteur ait connu de son vivant). Elle est jouée le 13 mars à la cour, la réaction est immédiate : "La petite fête dont on aurait pu se passer" titre le journal Le Mercure.
 
Par un seul acte et onze scènes, c'est la pièce la plus mince de Marivaux.


                                                                                                                Loïc GAUTELIER

 



Mars 2008 :

La paix du ménage


LA PAIX DU MENAGE

de Guy de Maupassant

avec

Jacques DUVAL, Florence GOUT et Loïc GAUTELIER,


Mise en scène: Jean-Pierre CORMARIE




"Je crois que Maupassant, s'il eut vécu, aurait pris possession du théâtre, car le dialogue est très scénique et sa langue, une langue de théâtre".
 
Ainsi s'exprimait en 1894 le critique Francisque Sarcey dans le journal "Le Temps".
 
Ecrite en 1888, "La Paix du ménage" reçut pour titre initial : "Duel au canif". Il s'agit en effet d'un bras de fer psychologique entre un mari et sa femme. Homme volage, perturbé par une conquête difficile, le comte Jean de Sallus se souvient qu'il a à domicile (ou à sa disposition) une épouse, jeune et charmante. Mais celle-ci n'entend pas se soumettre. Face à un conjoint à qui la Loi donne tous les droits et la force, elle affirme sa liberté, réclame les mêmes privilèges et finit par élaborer un plan avec son amant.
 
Personnage central de la pièce une trentaine d’années avant les suffragettes, les garçonnes et 80 ans avant le M.L.F, Madeleine de Sallus revendique la parité dans le couple et choisit l'adultère pour être libre, tout autant que son mari. Elle se situe ainsi dans la lignée des héroïnes d'Aristophane avec Lysistrata, d'Ibsen dans "La maison de poupée" et de Villiers de l'Isle Adam dans "La Révolte".
 
Et pourtant, Maupassant, réfractaire au mariage, ainsi qu'à tout lien affectif, considérant la femme comme "un passe-temps facile à varier" finit par faire deux enfants à la même maîtresse et stigmatise dans "La Paix du ménage" tant la lâcheté des hommes, que les préjugés misogynes de ses pairs.
 
Conscients de la modernité de cette œuvre, nous montons aujourd'hui cette pièce trop rarement jouée. La mise en scène est respectueuse de l'esprit et du texte de l'auteur.
 
Nous espérons que vous serez à votre tour, conquis.



Tarif normal : 12 euros. Réduit : 8 euros.

à 20h30 les 14, 15, 28 et 29 mars 2008 et 4, 11 et 12 avril 2008


Théâtre Château Landon - 31, rue Château Landon - Paris 10ème
(Métro Louis Blanc ou Stalingrad)



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Avant-première au Pré Saint-Gervais le vendredi 7 mars à 15h00  (suivie d'un goûter)
et le samedi 8 mars à 20h30

à la Salle Jacques Prévert
(Accessible aux personnes à mobilité réduite)
21, rue Jules Jacquemin - 93310 Le Pré Saint-Gervais
Métro Porte des Lilas - Bus 61, 249


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Juin 2007 :

La démocratie n'a jamais existé


LA DÉMOCRATIE
N'A JAMAIS EXISTÉ

de Loïc GAUTELIER

avec

Floriane BARRET, Jonathan BRITO,
Jacques DUVAL, Loïc GAUTELIER,
Jean-Marc HUMBERT, Marion LAGACHE et Fabian TOTIC

Mise en scène concertée
La citoyenneté, la démocratie, ne sont-elles que de vagues idées, des slogans artificiels?

Etre citoyen ne consiste-t-il qu'à :
Voter pour des représentants de lobbys, d'élites ?
Créer des entreprises ?
Laisser des publicités envahir son quotidien, se laisser abuser par le harcèlement politico-médiatique, l'exhortation rituelle et quasi religieuse à la consommation, qui crée des pollutions tant mentales que matérielles ? Bref, tout ce qui organise la servitude volontaire.

Fonder une famille alors que tout ce qui précède met en échec cette fondation, comme les autres fondations telles que l'Etat, la Nation, le lien social.

Aspirer au loisir au détriment du rêve et à la créativité individuelle et collective ?

Quatre pièces soumettent à la réflexion du public tous ces aspects de la démocratie : la démission de chaque individu devant ses responsabilités citoyennes, le découragement aux créativités authentiques de tous au profit du sensationnel et du spectaculaire, l'escroquerie de l 'eldorado que constitue la création d'entreprise, le surendettement des familles encouragé par l'irresponsabilité des dirigeants.

Traité avec humour.

Tarif normal : 7 euros. Réduit : 4 et 5 euros.

Samedi 2 juin 2007 à 20h30
Dimanche 3 juin 2007 à 15h00
Lundi 11 juin 2007 à 20h30

Festival 2007

Notre troupe a participé à trois festivals du devant de la scène
organisés par l'espace d'animation Mercoeur et la Mairie de Paris.

Ces manifestations ont pour but d'encourager la jeune création artistique,
en l'intégrant à la pépinière de l'espace d'animation.



CENTRE D'ANIMATION MERCOEUR     4, rue Mercoeur - 75011 PARIS

Mercoeur                          Festival                       Paris


Février 2007 :

Le couple ou le crime ?

Dans les deux cas, la corde au cou vous attend :

Mais qu'allez vous encore imaginer ?

deux pièces de Georges Feydeau :

Feu la mère de Madame

et

Gibier de potence

avec

Floriane BARRET

Philippe BAUDRY

Jacques DUVAL

Melissa ELIE

Loïc GAUTELIER

Francis LAVAINNE

Françoise SERRENTINO

à l'espace Château Landonles

samedi 10, vendredi 16 et samedi 17 février 2007



Feydeau 2007

Feu la mère de Madame

Pour qui sonne le glas ? Belle-Maman  !

Gibier de potence

Un meurtrier court les rues. Une chanteuse d'opérette et son amant servile mènent une enquête......farfelue.





Mai-Juin 2006 :


Y'en a marre des pauvres!


Y'EN A MARRE DES PAUVRES !

de Loïc GAUTELIER


Avec : 

Aurélie BLANCHET,  Jacques DUVAL, Mélissa ELIE,

Isoline de la FABREGUE, Loïc GAUTELIER,

Francis LAVAINNE et Antoine RABASCO

Qu'est-ce-que la pauvreté ? Comment et pourquoi,  à notre époque de croissance, en est-on arrivé là ?

 Comment considère-t-on et traite-t-on  les pauvres aujourd'hui ? Quelle idéologie se cache derrière ce jeu de massacre organisé ?

 Autant de questions auxquelles tentent de répondre les quatre pièces suivantes :

 

  Par-dessus le marché : une réunion secrète se tient en 1978, dans un pays indéterminé, pour planifier la conduite des affaires du monde et surtout la répartition de ses richesses et des sacrifices humains subséquents.
 

  Vous avez dépassé le montant autorisé : Eliane, mère célibataire, reçoit la visite d'un huissier menaçant. Une banale affaire de surendettement qui tourne au règlement de compte.


  R.M.S. (Revenu Minimum de Survie) : Eloquent huis clos entre un salarié licencié, à la suite d'une délocalisation de son entreprise en Roumanie, qui demande une allocation pour pouvoir survivre et un bureaucrate payé pour le radier de ses listes.

  Le télé-con (co-écrite avec Jean-luc MENARD) : La sempiternelle émission de charité-bizness : des stars millionnaires du show-buziness parlent de pauvreté... en s'achetant une conscience rentable par la même occasion. Ou quand le cirque médiatique gagne de l'argent sur la misère.

 Un constat teinté d'humour.

Centre d'Animation Mercoeur- 4, rue Mercoeur - Paris 11ème : les 20 et 21 mai 2006.

Théâtre Château Landon - 31, rue Château Landon - Paris 10ème : les 3 et 9 juin 2006 à 20h30.

Festival 2006




Novembre-Décembre 2005 :


Quatre pièces délirantes sur la lâcheté de la nature humaine, l'arnaque des cours de théâtre bidons et les relations de couples. Rire et divertissement garantis.

Deux pièces "La délaissée" et "La pièce d'enfer !" dans lesquelles on ne sait plus où s'arrête le théâtre et où commence la vie réelle.

Deux autres désormais classiques de Courteline "Le Gora" et "La peur des coups", presque symétriques où la faiblesse le dispute à la lâcheté.


Au Carrefour des Boulevards



Au carrefour des boulevards (4 pièces)

La délaissée - de Max Maurey

avec : Jacques Duval, Loïc Gautelier, Albert et  Françoise Serrentino

Un couple répète bruyamment une pièce de théâtre dans son appartement, ce qui n'est pas du goût du voisinage...

Le Gora - de Georges Courteline

avec : Soizic Fonjallaz, Grégoire Marchal

Mademoiselle Bobechotte et Monsieur Gustave conversent à propos d'un chat. Chacun campant  sur ses positions en ce qui concerne ses conceptions de la langue française....Emouvant et drôle.

La pièce d'enfer ! - de Loïc Gautelier

avec : Nicolas Audebaud, Sophie Cartier-Dodds, Géraldine Chiron, Jacques Duval, Soizic Fonjallaz, Loïc Gautelier, Francis Lavainne, Grégoire Marchal

Un cours de théâtre composé d'une fine équipe: un metteur en scène raté et arnaqueur, et cinq comédiens qui préparent une pièce qui doit se jouer bientôt alors qu'ils sont loin d'être prêts ! De multiples péripéties les attendent. Un regard sur le monde du théâtre pas si éloigné de la réalité.

La peur des coups - de Georges Courteline

avec : Nicolas Audebaud, Géraldine Chiron

De jeune mariés reviennent d'une soirée. Il va lui faire une sempiternelle scène, elle le sait, elle"connaît la chanson". Elle connaît également ses faiblesses et ne va pas hésiter à les lui rappeler. Lui, ridicule et lâche, prépare sa vengeance.... Une leçon sur la nature humaine.

(La mise en scène est concertée, chacune des comédiennes et chacun des comédiens y participe et donne son avis sur celle-ci)

Par la compagnie Théâtre d'ailleurs

Nicolas Audebaud, Sophie Cartier-Dodds, Géraldine Chiron, Jacques Duval, Soizic Fonjallaz, Loïc Gautelier, Francis Lavainne, Grégoire Marchal, Albert et  Françoise Serrentino

 Le lundi 21 Novembre 2005 à l'espace MJC Paris-Mercoeur

 Les samedis 3, 10 et 17 décembre 2005 à l'Espace Château-Landon

La troupe
Photo: Francis Lavainne

De gauche à droite:

En haut: Jacques, Albert, Loïc, Grégoire, Francis et Françoise.

En bas: Géraldine, Sophie et Soizic.

Tout en bas: Nicolas





Mars-Mai 2005 :

Le Monde du Travail


Le Monde du Travail

« J'ai beaucoup aimé, ce n'est pas manichéen. »  

                                                       Viviane FORRESTER, écrivain. Avril 2005.

 

« Généreux, du cœur et plein d'énergie ».

                                                           Eric Westphal, dramaturge. Mars 2005.



Festival 2005